Maintenant que nous avons une liste de risques à prendre un par un, quel genre de réponse pouvons-nous donner ? Il y en a quatre qui sont exclusives pour le même risque.
Cependant, nous pouvons toutes les retrouver dans notre décision finale.
Eviter
La première option est de ne pas faire ce qui expose au risque.
Exemple : Ne pas aller sur Internet ou sur Facebook.
Mais notre vie ne nous permet pas toujours de ‘refuser l’obstacle’. Ce que nous pouvons faire, c’est nous placer dans un contexte où le risque inacceptable n’existe pas.
Exemple : On déménage.
Prendre
Ici, on décide de poursuivre son activité sans rien faire pour contrer le risque. Il est naturellement préférable de connaître le risque et sa gravité avant de choisir cette option. Décider de ne rien faire, sans s’inquiéter des risques, c’est rassembler l’ignorance, l’inconscience, et la négligence en un bouquet explosif. Nous mériterons ce qui nous tombera sur le dos.
Exemple : Monter sur son toit sans cordage pour nous retenir en cas de perte d’équilibre.
Cette option est généralement prise quand on ne connaît pas de solution ou qu’elle dépasse nos capacités financières. Je vous recommande de surveiller de près ce risque pris.
Réduire
C’est l’option classique. Nous sélectionnons les solutions qui vont réduire la vraisemblance ou l’impact lié au risque.
Exemple : Etre attentif quand on prend le volant; installer un logiciel antivirus et le garder à jour; choisir un mot de passe solide et le changer régulièrement; mettre un baudrier pour escalader une falaise.
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C’est une variante de la précédente. Quand nous n’avons pas la capacité ou la compétence pour mettre en œuvre nous même les solutions, nous faisons appel à quelqu’un qui les possède.
Exemples : On installe un système d’alarme chez soi qui est connecté à une centrale de surveillance, on souscrit une assurance.
Notons que si nous ‘déléguons’ la réalisation de la solution, nous restons propriétaire et responsable du risque. C’est nous qui choisissons cette solution et qui la finançons.
Accepter
Ce n’est pas une option de traitement mais la décision finale ‘éclairée’ que nous prenons en ce qui concerne le risque résiduel.
Qu’est-ce le ‘risque résiduel’ ?
C’est le niveau de risque qui reste quand nous avons pris toutes nos décisions. C’est donc notre Liste d’Attente et tous les risques inacceptables pour lesquels nous n’avons pas encore mis en œuvre la solution.
Nous ne sommes donc pas protégés quand nous avons pris notre décision ?
Bien sûr que non. Les (bonnes) intentions ne suffisent pas. Seule l’action compte. Comme il nous faut du temps pour rassembler les moyens nécessaires et pour tout réaliser, on prépare un Plan d’Actions dont nous parlerons une autre fois. En attendant, nous acceptons le risque résiduel. Il va progressivement se réduire avec la progression du Plan d’Actions.
Et ensuite ?
Pour chaque risque de notre Liste 2, nous décidons de l’option à appliquer. Nous traduisons cette décision en une exigence claire, par exemple :
« Le risque X sera pris et surveillé jusqu’à ce que nous disposions de plus d’informations sur la meilleure manière de le réduire. »
Il n’y a rien de sorcier dans ces 4 options.
Comment réagissons-nous face à un obstacle ? Nous le surmontons, nous le refusons (nous attendons qu’il disparaisse ou retournons sur nos pas) ou nous le contournons. Le petit malin ira sans doute chercher de quoi passer l’obstacle (une échelle ou une hache).
Lisez-donc cet article http://www.zen-et-efficace.com/arreter-de-se-plaindre/ qui ne dit rien d’autre, mais sous une autre forme.
Avons-nous bien compris ces options? Qu’est-ce qui vous bloque encore ? Lancez-moi votre SOS, j’y répondrai volontiers.
A bientôt, plus en sécurité avec vos informations
Jean-Luc
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