Il nous faut garder beaucoup de documents (quelle que soit leur forme) et il y en a d’autres que nous choisissons de conserver.
Même si « on n’a rien à cacher… », il y a des choses que l’on doit garder pour soi et d’autres dont nous devons préserver l’intégrité et la disponibilité.
C’est valable en privé mais aussi au travail.
Il nous revient de bien étudier la chose
- pour ne pas nous mettre en porte à faux par rapport à notre cercle restreint de relations ou la société,
- pour ne pas les indisposer ou les mettre en danger.
« Je ne suis pas important… »
Sans doute… mais nous sommes toujours le chemin vers quelqu’un qui l’est… ou qui conduira vers une cible plus intéressante.
Voyons ce qui peut intéresser ‘les autres’…
- Mon carnet d’adresses avec toute ma famille, les amis et mes relations… on n’a plus besoin chercher dans les « Pages Blanches » de tout le pays… d’autant que ce carnet d’adresses contient les adresses physiques, les numéros de téléphone fixe et mobile, les adresses email, etc. Toutes des données extrêmement utiles,
- Mon état de santé (physique, mentale, financière, sociale) ou celui de mes proches,
- Mes photos de vacance ou de famille, – revoyez ce que je disais à ce sujet
- Mes dossiers privés : d’école des enfants, de relation avec mes proches, etc.,
- Les évènements présents et passés autour de nos proches et qui, parfois, pèsent sur plusieurs générations,
- Les documents ‘officiels’ dont la conservation est imposée par la loi, pour la déclaration d’impôts, les factures et récapitulatifs, les documents d’assurance, etc.
Cela peut intéresser les autres, mais nous en avons également besoin pour suppléer à notre mémoire qui ne peut tout retenir.
Et si…
En fait, que ces informations soient correctes, à jour ou non, ‘les autres’ peuvent les manipuler et les transmettre à qui bon leur semble, telles quelles ou ‘modifiées’ selon leur goût. Mais, pour nous, ces documents doivent rester disponibles et intègres.
Ce n’est donc pas seulement une question de confidentialité.
Si ce sont vos seuls souvenirs et qu’ils sont modifiés ou détruits, il ne vous reste plus rien… que votre mémoire qui, on le sait, est défaillante. Même si tout a été bien appris et retenu, les souvenirs se délitent avec le temps : ils perdent en exactitude et certains s’effacent.
Celui qui reçoit ces informations peut être n’importe qui ou tout le monde. Grâce à l’informatique et à l’Internet, il peut être partout et nulle part. Son attaque plus rapide que elle de la guêpe.
Ce qu’il prend peut vite devenir source d’ennuis. Surtout s’il modifie les informations avant de les diffuser.
Il vous restera à vous justifier.
Que faire ?
Je n’ai jamais condamné l’informatique et l’Internet, et tout ce qu’ils apportent. Mais je recommande de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. C’est à ça que servent les sauvegardes que vous devez réaliser – très – régulièrement… au moins une fois par semaine.
Mais pourquoi tout mettre sur le même support ? Vous pouvez fragmenter vos sauvegardes ou faire plusieurs copies, que vous stockez ‘précieusement’ ailleurs qu’à côté de votre ordinateur.
Pour ce qui est ‘vraiment’ important, gardez-en une copie papier… elle ne sera jamais atteinte par une attaque venant de l’internet ou des lubies de votre ordinateur. Ces documents matériels seront classés ou archivés à l’abri de l’humidité autant que de la sécheresse.
Ces sauvegardes – datées au besoin – sont votre garant contre la plupart des évènements.
Pour vous faciliter la vie, faites le tri entre ce qui doit être protégé et le reste. Vous vous inspirerez d’un de mes premiers articles.
De toute façon, restez vigilants. Le monde actuel n’est pas toujours innocent et tout peut arriver.
A bientôt, plus en sécurité avec vos informations
Jean-Luc
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